Le musée de Bétharram se trouve sur le trajet du pèlerinage à la chambre de saint Michel. Essentiellement constitué des reliques et vestiges de l'ancien monastère, il a été enrichi par les dons des pèlerins au cours des siècles. Autant d’objets, de documents, de collections, où s’attache un intérêt d’art, d’instruction, de vénération ou de simple curiosité. Les centres d’intérêt sont variés, et il est rare qu’un visiteur n’y trouve pas le sien. Les objets exposés sont répartis en quatre salles.
La salle des peintures
On y conserve des tableaux de Joseph Castaing et René-Marie Castaing, deux tableaux de Combellas, un autoportrait d’Alexandre Renoir, et autres œuvres. Au centre, les amateurs pourront admirer une collection de beaux livres et de reliures artistiques.
Face à une grande cheminée du XVIIe siècle, surmontée d'une fresque (le sacrifice d'Abraham), une grande vitrine garde un saint Pierre en ivoire ancien, des aiguières et des plateaux, des objets liturgiques de styles divers. Autrement dit, "le trésor" du vieux monastère.
La grande salle
Une vitrine présente des objets en nacre, une autre des coffrets en bois précieux. On ne compte plus les souvenirs de prélats (camées de Pie XI, calice de Léon XIII, mitre de Mgr Lacroix, crosse de Mgr d'Arbou, canne du futur Jean XXIII)... Parmi les dernières acquisitions, une statue de sainte Anne (XVe siècle) trône au centre de la pièce.
La salle des curiosités
Dès l’entrée, le regard tombe sur une horloge monumentale, descendue du clocher de la chapelle. En face, des broderies anciennes, dont un véritable chef-d’œuvre : une chape brodée au fil d’or, primée à l’exposition universelle de 1900. Côté fenêtres, une exposition de monnaies françaises et étrangères
domine les collections de médailles commémoratives, de décorations et d’ex-voto.
Elle est réservée aux sciences naturelles. On peut y voir en permanence une collection de roches et de minéraux. La variété des formes et des couleurs, ainsi que leur classement, sont dictées par une intention pédagogique. Dans la même salle, on peut voir, également une collection de fossiles des divers étages géologiques. Dans une série de vitrines est présentée une collection de coquillages, aux formes les plus bizarres.
Au-dessus de sa tête, le visiteur pourra voir la peau de deux magnifiques boas, de Côte-d'ivoire et du Paraguay, côtoyant des crocodiles et un isard naturalisés. À ces spécimens provenant du cabinet d’histoire naturelle de l’ancienne École Notre-Dame, s’ajoute une autre curiosité, un sismographe, qui a longtemps enregistré les mouvements de la planète
D'après |